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Claire Le Ny

Membre fondatrice

PETIT BOUT DE PARCOURS

Je suis native d'une petite commune de 700 âmes en Centre Ouest Bretagne. Depuis plus de 15 ans, j'ai enchaîné les boulots alimentaires, l’usine, la restauration, e service dans des bars, l’intérim,... autant de boulots aux horaires décalées, dans lesquels je ne m'épanouissais pas vraiment, ou pas longtemps. J'avais aussi, et surtout, la sensation d'être absente pour mon fils, le plus souvent gardé par ma famille, après l'école et pendant les week-ends. Aujourd'hui mère de 2 enfants, j'ai pris la décision il y a 5 ans, de monter mon entreprise de création de bijoux et d’articles de maroquinerie. Cela m'a permit de gérer mes horaires, de faire un métier qui me réjouit et d'être présente pour ma famille.

Je me suis réinstallée dans mon village natal depuis plus de 10 ans. J'ai toujours vu ce village comme un lieu paisible, avec, certes, ces histoires et conflits, mais où il a toujours fait bon-vivre. Beaucoup de mes souvenirs d'enfance sont de fabuleuses histoires que je me remémore avec plaisir. J'y ai grandi dans un climat de confiance et d'engagement citoyen au sein de ma communauté, d’un point de vue politique et associatif.

PRISE DE CONSCIENCE

Et puis un jour, une ombre est venue s’installer sur cette petite commune. Changement de Mairie, découverte de pratiques hors normes, montrées par leurs auteurs comme étant « légales ». Abus d’autorité, opacité financière, budgétaire, tromperie sur la vie professionnelle de certains protagonistes, incompréhension sur les décisions prises, absence de concertation, de vote. Puis rapidement, les choses se sont aggravées : ceux et celles qui ont commencé à vouloir se dresser contre ces pratiques, se sont vues harcelés et menacés. Pourtant … pourtant nous étions vraiment nombreux à vouloir cette nouvelle municipalité. Nous l’avons vraiment encouragée, portée.

C’est quand mes proches ont été directement impactés, que le moral des miens fut asphyxié, que certains et certaines que l’on connaît depuis si longtemps furent démoralisés, que nous nous sommes dit que cela ne pouvait plus durer. Par delà l’aspect institutionnel, au-delà de la vie structurelle de cette petite commune du Centre Ouest Bretagne, ce sont les dégâts humains qui nous ont mis dans un désarroi réel. La ligne rouge a été franchie. Il y avait 6 agents municipaux, un an après, il n’y en a plus que 2 d’encore « actifs ».

Il est difficile de ne pas « s’égarer » dans les détails d’une « affaire », qui en fait est constituée de plusieurs méfaits juridiques, sans que nous en ayons eu conscience. Cette histoire est sans aucun doute l’histoire d’autres personnes, et si ce n’est pas d’autres communes, d’autres structures, quelles qu’elles soient. Les élus de ma commune souffrent également de ce sentiment d’impuissance. Que faire … quand un individu, ou un groupe d’individus, s’empare de l’information, de l’autorité, du savoir. L’addition de ces attributs rend toutes les défenses extérieures à cette autorité pour le moins très difficiles, voire impossibles.

Aujourd’hui, de par des informations qui nous sont venues de « l’extérieur », nous savons qu’une telle désolation s’est mise en place à cause d’un manque de connaissance, pour faire valoir des garde-fous actifs. Ces derniers sont restés loin, très éloignés et passifs. Ce qui nous a manqué, c’est la maîtrise du système, sa connaissance. Nous aurions pu stopper ce rouleau compresseur avec des armes juridiques, avant les contentieux judiciaires.

Cette situation me touche profondément. Depuis que tout à commencé, nous sommes sous tension. Je n'ai aucun bagage en ce qui concerne le système judiciaire, aucune compétence en matière de hiérarchie institutionnelle. Le premier constat que nous avons fait, c’est notre impuissance, ou plutôt, notre sentiment d’impuissance.

DES SOLUTIONS

Et puis il y a eu une rencontre, puis une autre, puis une autre. Dans les nœuds des tourbillons, il faut créer et entretenir une certaine capacité de voir quelque chose de positif, de porteur. Il y a eu une rencontre importante qui nous a permis cela, proposant surtout un début de méthodologie pour prendre les choses dans le bon ordre et stopper l’incendie. Assez vite, nous avons ressenti d’avantage de sérénité. Rapidement, nous avons compris que tout cela n’était pas une fatalité, nous pouvions vivre à nouveau sur notre commune dans une ambiance apaisée. Que chacun et chacune puisse travailler à nouveau en toute confiance.

Cette expérience m’a permis de m’engager sereinement dans cette aventure associative : la création de JuriKa. La situation que je décris ici n'est pas un cas isolé. Quelque soit notre métier, notre statut social, notre origine, notre âge, que nous soyons élu(e) ou administré(e), nous devons avoir la possibilité de connaître nos droits et nos devoirs, pour appréhender « la vie en communauté », quel que soit le consensus, en totale sérénité.

Je peux faire quelque chose pour aller dans ce sens et je commence ici et avec JuriKa.

MON ÂGE
LE NOMBRE DE CHANSONS ET POÈMES QU'ELLE A ÉCRIT
LE NOMBRE DE GAFFES ...
LE NOMBRE D'ÉTAGES DANS SA MAISON

SES PROJETS

ON LES ATTEND !