Une vaste enquête ouverte sur la gestion de Le Saint

Pendant plus d’une année, l’association CRA DPLS est restée en contact avec un officier de la Brigade de Recherche de Pontivy, qui a été récemment désignée pour couvrir une vaste enquête à la demande du Procureur de la République, sur la gestion de la commune de Le Saint.
L’association CRA DPLS a transmis à la brigade un grand nombre de signalements, sur une période de presque deux ans, ainsi que les pièces accompagnants ces signalements. Il s’agit de faits de corruption, de harcèlement, de menaces, de violences physiques, de mise en danger de personnes, notamment en situation de fragilité. A la demande de la brigade, des membres de l’association sont allés chercher des éléments précis afin de compléter les signalements et d’apporter des éléments de preuves. Ceci s’est fait en toute discrétion, pour mieux servir l’enquête.
Suite à ces innombrables signalements et dépôts de plainte, le Procureur de la république a ouvert une vaste enquête au sujet de la gestion municipale de Le Saint, tant d’un point vue financier, matériel et humain. Des procédés d’abus de pouvoir ont également été intégrés à cette enquête, notamment dans la gestion de l’utilisation de la salle polyvalente, des passe-droit, ou disqualifications vis-à-vis d’associations ou d’habitants. Cette enquête a donc été confiée à la Brigade de Recherche de Pontivy, avec à sa tête une personne plus spécialisée dans les affaires de corruption. La présidente de CRA DPLS a été auditionnée au mois de mai 2023, durant 15 jours d’affilé, jours fériés et week-end compris. Certains sujets et personnages périphériques à la commune de Le Saint, ont également été évoqués. L’association CRA DPLS a également transmis tous les éléments qu’elle possède à la brigade. Certains de ces éléments ont été mis sous scellés, notamment des enregistrements*. Durant cette audition hors norme, le canevas des auditions à venir a été dressé et la brigade de recherche de Pontivy a dessiné l’arborescence des conflits d’intérêts qu’il peut exister entre les protagonistes, élus ou non. CRA DPLS a bénéficié d’une vraie crédibilité auprès des autorités. Suite à cette audition, l’association CRA DPLS a déposé plainte pour tous les faits de corruption qui ont été énoncés dans les locaux de la brigade de recherche de Pontivy.
L’association CRA DPLS salue le professionnalisme et l’écoute de la brigade. Même les déclarations dans les journaux du maire actuel de Le Saint, Monsieur Jérôme Régnier, tantôt accusatrices ou victimisées, ont fait l’objet d’une attention particulière afin d’évaluer sa personnalité, mais aussi le profil de certains de ses adjoints. Suite à cette audition, la brigade a informé la présidente que les victimes et les témoins devraient tous être entendus, à l’issue de quoi le Procureur de la République décidera dans les mois à venir, des différents statuts** sous lesquels les personnes mises en cause seront entendues.
Ni Madame Le Ny, ni bien entendu Monsieur Régnier, n’ont encouragé les médias à donner la parole à l’association CRA DPLS, et n’ont évoqué de prêt ou de loin ces affaires de corruption. Par contre, si des élus ont démissionné entre 2021 et 2023, pour marquer entre autres leur opposition à des procédés brutaux, allant jusqu’à la mise en danger de personnes âgées et d’enfants, la brigade a interrogé la présidente sur les raisons pour lesquelles aucun élu n’a jamais écrit au Procureur, ni « n’a passé la porte d’une gendarmerie », afin de porter à la connaissance des autorités des faits qui relèvent du pénal, et sont passibles d’emprisonnement. Tous les élus ont été parfaitement avertis des vols, des actes de corruption, d’abus de pouvoir et d’autorité, de graves harcèlements et des mises en danger de personnes. Si quelques rares élus ont rédigé des courriers à la Préfecture, aujourd’hui tous transmis aux enquêteurs, la majorité des élus n’a rien fait, malgré la gravité de certains faits. Certains élus, pourtant bénéficiant d’une expérience préalable, ont été aux premières loges pour constater des détournements de biens sociaux et de fonds publics. Certains sont allés jusqu’à empêcher des victimes de déposer plainte, en les décourageant. L’un d’entre eux, hier grand complice de Monsieur Régnier et aujourd’hui victime du maire et de son équipe, a même activement participé directement au harcèlement de l’un des employés, qui fut et se trouve toujours aujourd’hui dans une situation de détresse inquiétante, seul face aux harcèlements incessants du maire, avec la participation passive ou active du CDG56. Un centre de gestion cité à plusieurs reprises à l’intérieur des murs de la brigade. Certains élus, conscients de leur acte ou non, mais dirigés par le même « chef », ont permis des fraudes, comme lors des élections partielles, consolidant ainsi la position ultra autoritaire de Monsieur Régnier. La retranscription par la brigade de recherche de Pontivy de ces faits, les recoupements d’informations, mais aussi des situations incohérentes et inexcusables de la part d’élus, ont généré un profond malaise quant aux deux camps politiques de Le Saint, actuellement présents dans les médias : l’OMERTA. Les uns qui protègent les autres pour se protéger, et des autres qui en protègent d’autres encore, tout en étant opposés à.
Aussi, il ne serait pas « juste » de prétendre que des passe-droit et autres dérives ne concernent que le mandat de Monsieur Régnier. Ce qu’il se passe actuellement sur la commune de Le Saint résulte d’une courbe croissante d’habitudes immorales, parfois répréhensibles, qui ne peuvent résulter que de simples erreurs ou d’incompétences. L’association CRA DPLS, qui change régulièrement de présidence, a pour but, dans la mesure d’un nombre suffisant d’habitants soucieux d’une certaine moralité politique, de mettre un terme à des pratiques détestables, qui ont pris une importance démesurée.
L’association CRA DPLS est représentée par Maître Léonce, avocat.
Aujourd’hui, l’association CRA DPLS continue de faire remonter à la brigade de Pontivy des comportements assimilés à des abus de pouvoir, telle qu’une décision arbitraire, disqualifiante, une attitude humiliante ou brutale de la part d’un élu, quel qu’il soit. L’association CRA DPLS, déjà plaignante, ainsi que ses membres à titre individuel, victimes comme d’autres d’intimidations répétées, se réservent le droit de saisir le juge des référés, au pénal et au tribunal administratif, afin de faire connaître toute situation d’urgence, de toute nature, y compris même sur les questions de la gestion de la salle communale. En effet, ce type de problématique représente le premier motif de saisie du juge des référés au tribunal administratif.
Enregistrements* : en droit pénal, les enregistrements audios et vidéos peuvent être transmis en état à l’instruction. Leur exploitation en état étant remise à l’appréciation du magistrat. En dehors des périmètres posés par le magistrat, ces supports doivent faire l’objet d’un constat d’huissier de justice.
Statuts** : simple témoin, témoin assisté, mise en examen, personne inculpée